Du sport et de la vape pour arrêter de fumer - VAP|LAB Loire Atlantique

Du confinement, de plus en plus d’actualités sortent chaque jour, notamment concernant son impact sur les Français. Mais si les premières études à ce sujet semblent démontrer que le confinement a eu une influence négative sur une majorité de la population, un récent sondage réalisé par Le Petit Vapoteur, administré par Toluna, indique que 25 % des fumeurs auraient essayé d’arrêter de fumer pendant la durée de leur « enfermement ».

Le sondage en question a été réalisé en ligne, les 26 et 27 mai 2020, auprès de 1 000 répondants, tous fumeurs. Il était composé de 13 questions, dont les 6 suivantes concernaient la consommation de tabac :

  • Durant le confinement, votre consommation de tabac a-t-elle augmenté ?
  • Avez-vous essayé d’arrêter de fumer durant cette période ?
  • Avez-vous réussi à arrêter ?
  • Si oui, par quoi avez-vous compensé ?
  • Si vous n’avez pas arrêté de fumer, avez-vous l’intention d’arrêter ?
  • Si vous n’avez pas arrêté, pourquoi ?

Selon ses résultats, 25,65 % des répondants auraient indiqué avoir essayé d’arrêter de fumer, et 22,66 % y seraient même parvenus !

Parmi les méthodes utilisées afin de compenser l’absence ou la diminution du tabagisme, 40,76 % se seraient tournés vers le sport tandis que 28,03 % auraient fait le choix de passer au vaporisateur personnel (e-cigarette).

Certains fumeurs auraient accentué leur consommation

Si la crise sanitaire que la France a traversé a ainsi pu se révéler être un véritable tremplin pour l’arrêt du tabac chez certains fumeurs, pour d’autres, elle n’aurait fait qu’augmenter leur consommation de tabac. En effet, le sondage révèle également que 39 % des répondants auraient fumé plus que d’ordinaire.

Enfin, concernant les répondants n’ayant pas arrêté de fumer, 58,15 % d’entre eux expliquent avoir continué de consommer des cigarettes de tabac par habitude, tandis que 31,75 % avancent le manque d’activité professionnelle ou personnelle, ou l’ennui, comme raison pour avoir continué. Pour presque 25 % d’entre eux, le stress du télétravail et les inquiétudes liées au contexte sanitaire auraient également beaucoup joué sur le fait qu’ils aient continué de fumer.